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Les Jeux antiques

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Les Jeux olympiques tels que nous les connaissons aujourd’hui tirent leur origine de l’Antiquité. Bien que largement modifiés, les Jeux modernes ont gardé quelques éléments de leurs ancêtres. Replonge avec Sporteen dans l’univers des Jeux antiques.

Tout commence en Grèce, dans le Péloponnèse, il y a 3 000 ans environ. Tous les quatre ans à partir de 776 avant notre ère, on honore le dieu Zeus à Olympie. Les compétitions sportives occupent une place centrale durant cette célébration. Les Jeux rassemblent les Grecs, à une époque où la Grèce n’est pas encore un état mais est formée de cités-états indépendantes. A cette occasion, la paix doit régner dans tout le monde grec.

Au printemps d’une année olympique, des messagers se rendent dans toutes les cités afin d’inviter les Grecs à se rendre aux Jeux. Les compétiteurs arrivent à Olympie un mois avant les épreuves, afin de s’entraîner sous les yeux des juges qui vérifient leur droit à concourir. Les critères de participation sont simples : il faut être un homme, libre, d’origine grecque, et n’avoir commis aucun sacrilège. Les femmes, les esclaves et les étrangers sont donc exclus. Durant les Jeux, des athlètes, des spectateurs et des marchands de toutes sortes affluent sur le site : les historiens estiment à plus de 40 000 le nombre de personnes présentes.


LA PREMIÈRE STAR

Il est sûrement l’athlète le plus célèbre de l’Antiquité (aux environs de 530 à 510 avant notre ère). Le lutteur Milon de Crotone est six fois vainqueur à Olympie, sept fois à Delphes, dix fois à Corinthe et neuf fois à Némée : il est ainsi le sportif le plus couronné de l’Antiquité et reçoit le titre de "periodonikès" (vainqueur sur les quatre sites). Milon est non seulement célèbre pour sa force légendaire, mais aussi pour son appétit insatiable !



Demandez le programme !

Les Jeux durent cinq jours et ont lieu dans le stade et l’hippodrome.

JOUR 1

Le premier jour, les athlètes et les juges font le serment de respecter les règles. Les trompettistes et les hérauts s’affrontent pour savoir qui aura l’honneur de faire les annonces tout au long des Jeux.

JOUR 2

La compétition débute le lendemain par les épreuves hippiques, dont la célèbre course de chars tirés par quatre chevaux. Le stade accueille les épreuves du pentathlon : lancer du disque, saut en longueur, lancer du javelot, course et lutte.

JOUR 3

Le troisième jour est moins sportif. Il s’agit de sacrifier cent boeufs en l’honneur de Zeus et de partager le repas.

JOUR 4

Au quatrième jour se tiennent les courses à pied : la course du stade (environ 192 m), le diaulos (deux fois le stade), le dolichos (7 à 24 fois le stade) et la course en armes (un diaulos couru avec casque, jambières et bouclier). L’après-midi est consacré aux sports de combat : le pugilat (sorte de boxe avec des gants en lanières de cuir), la lutte et le pancrace (où presque tous les coups sont permis).

JOUR 5

Le cinquième jour, les Jeux s’achèvent avec la mise à l’honneur des vainqueurs, qui reçoivent une couronne d’olivier lors d’une cérémonie.


Zeus

Zeus

Roi des dieux dans la mythologie grecque, Zeus est le dieu du ciel et de la foudre. Il est également appelé Jupiter chez les Romains. Son royaume se situe sur le Mont Olympe.

D’autres Jeux, pour d’autres dieux

Si les plus prestigieux étaient les Jeux d’Olympie, organisés tous les quatre ans et qui ont laissé leur nom aux Jeux que l’on connaît, d’autres Jeux avaient lieu dans d'autres cités, en l’honneur d’autres dieux : à Delphes en l’honneur d’Apollon, à Corinthe en l’honneur de Poséidon et à Némée (de nouveau en l’honneur de Zeus). L’ensemble de ces Jeux était appelé Jeux panhelléniques (pan = tout, hellène = grec). Les quatre Jeux panhelléniques n’avaient jamais lieu la même année. Ce qui faisait donc des Jeux chaque année.

Les femmes pas (trop) oubliées

Les femmes ne pouvaient pas participer aux Jeux, ni même en être spectatrices. Cependant, il existait des Jeux réservés aux femmes et qui se déroulaient aussi à Olympie : les Jeux héréens, donnés en l'honneur de la déesse Héra, la femme de Zeus. Ils avaient lieu tous les quatre ans, quelques semaines après les Jeux d'Olympie, en septembre. Ils ne comprenaient qu'une seule épreuve : la course de vitesse sur 160 mètres. Les concurrentes étaient réparties en groupes d'âge qui couraient séparément. Les gagnantes recevaient une couronne d’olivier sauvage et un morceau de la vache sacrifiée pour la déesse Héra.

Le site d’Olympie

Olympie n’est pas une cité, mais un sanctuaire. Sur le site, un espace sacré protégé par un mur d’enceinte abrite les temples, notamment celui de Zeus, et les autels où ont lieu les sacrifices. Autour du mur d’enceinte s’étend l’espace profane où l’on trouve les lieux d’entraînement et de compétition. Seuls les prêtres et le personnel chargé de l’entretien du sanctuaire habitent à Olympie

Tout nus les athlètes !

A l’époque, c’est très facile de reconnaître un athlète : pour l’entrainement comme pour les compétitions, sa tenue de sport est réduite au strict minimum : il est entièrement nu ! L’athlète s’enduit le corps d’huile d’olive et le recouvre de sable fin, pour régulariser sa température et se protéger du soleil. L’athlète doit refléter l’idéal d’un équilibre harmonieux entre le corps et l’esprit.

Le petit Français qui fit renaître les Jeux olympiques

Le 23 juin 1894, à la Sorbonne, au coeur de Paris, un jeune aristo fana de sport, le Baron Pierre de Coubertin, crée avec quelques amis le Comité International Olympique (le CIO) et décide de relancer des Jeux olympiques modernes. Ils auront lieu tous les quatre ans, comme ceux de l’Antiquité.


La Rédaction
Publié le 21/05/2024

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