Dopamine et sérotonine, les hormones du bonheur

Le sport stimule la libération de tryptophane. C’est un acide aminé qui active la sécrétion de sérotonine et de dopamine, deux neuro-transmetteurs qui envoient des messages aux neurones de ton cerveau. La sérotonine agit sur l’humeur, l’estime de soi et l’apprentissage. Quant à la dopamine, c’est une hormone qui est liée à l’attention, à la motivation et au plaisir. En clair, le simple fait de pratiquer un sport, ou même de se dépenser physiquement par des travaux manuels par exemple, provoque un sentiment de bonne humeur, de joie et de plaisir. C’est automatique !

Moins de stress, plus de peps !

Mais ce n’est pas tout ! Le sport est aussi un des meilleurs remèdes naturels contre l’anxiété. En pratiquant un sport régulièrement, on favorise la production de noradrénaline, une substance qui aide le cerveau à mieux se détendre. D’où cette sensation de calme et de bien-être que tu as déjà dû ressentir après une bonne séance de sport. Tout ceci favorise la diminution du stress et améliore la qualité du sommeil. En plus, l’exercice physique augmente la création de connexions nerveuses, préservant ainsi les neurones et facilitant la prise de décisions et la résolution de problèmes dans la vie de tous les jours.

Le bonheur d’être avec les autres

Un autre aspect positif du sport est de favoriser l’insertion dans un groupe. Bien sûr, c’est encore plus vrai pour les sports collectifs. Le fait d’échanger avec les autres, de se confronter à eux, d’élaborer des stratégies communes et de partager des émotions, qu’elles soient positives ou négatives, nous rend heureux. Et oui, nous sommes des êtres sociaux, et la vie en société fait partie de nos besoins fondamentaux, qu’on le veuille ou non !

Un risque d’addiction

Chez certains, le sport provoque un tel bien-être qu’ils deviennent "accros" à cette sensation. Ils ressentent alors le besoin de pratiquer encore et toujours plus et choisissent souvent des sports très prenants, comme le cyclisme, la course à pied ou l’ultra-trail. Cette addiction s’appelle la bigorexie et peut entraîner des blessures, un isolement et un épuisement physique et mental.

ILLUSTRATION : ©PAULINE PERROLET

Article paru dans Sporteen N°25 (Décembre 2024 - Janvier 2025)