

Quand tu fais un effort, tu captes de l'oxygène dans tes poumons, puis ton sang transporte cet oxygène jusqu'à tes muscles qui le transforment en énergie. La capacité de ton corps à transformer l'oxygène en énergie est appelée la capacité aérobie. Elle se mesure à l'aide de la VMA, la vitesse maximale aérobie : c'est la vitesse à laquelle tu atteins ta consommation maximale d'oxygène. Elle permet de mesurer ton endurance et ta résistance à l'effort.
Au-delà de cette capacité, ton corps peut encore produire de l'énergie supplémentaire, mais il doit alors puiser dans ses réserves en sucres. C'est ce qu'on appelle la capacité anaérobie. Elle intervient lors d'un effort violent, comme un sprint par exemple.
Lorsque tu accomplis un effort qui nécessite plus d'énergie que ton corps ne peut en produire grâce à l'oxygène, tu dépasses alors ton "seuil anaérobie" ou "seuil lactique" : à partir de là, l'acide lactique s'accumule dans le sang, tes jambes "brûlent", tu es à bout de souffle et ton coeur s'emballe : cela ne peut pas durer très longtemps !
Tout l'intérêt de la préparation physique consiste à repousser ce seuil pour pouvoir produire des efforts longs et intenses sans s'épuiser : pas très marrant sur le moment, mais essentiel pour passer une bonne saison !
Quel que soit ton sport, l'endurance aérobie va être utile pour :
• Tenir les matchs : le travail physique permet de mieux évacuer les toxines et repousser le moment où arrivent les sensations de jambes lourdes, d'essoufflement et de fatigue.
• Mieux récupérer : entre deux efforts, un corps bien préparé va récupérer plus rapidement et sera donc plus disponible pour s'entraîner correctement.
• Prévenir les blessures : le travail foncier prépare le corps à encaisser les contraintes de l'activité physique et donc limite les risques d'inflammations, tendinites, déchirures, entorses ou fractures.
• Rester précis et lucide : une bonne condition physique permet de garder de la lucidité dans ses choix et de la précision dans ses gestes jusqu'au bout. Esprit et corps sont intimement liés !
Il s'agit de parcourir la plus grande distance possible en six minutes, idéalement autour d'une piste d'athlétisme. Une fois le test effectué, le calcul de la VMA est simple. Il suffit de diviser la distance parcourue par 100. Par exemple, si tu as parcouru 1 500 mètres en 6 minutes, ta VMA est de 1 500/100 = 15 km/h. Après quelques semaines de footing régulier et de séances de fractionné (footing entrecoupé d'accélérations), ta VMA va progresser de manière spectaculaire.
ILLUSTRATION : ©PAULINE PERROLET
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