« Le kayak est une histoire de famille. Mon grand-père était champion de France de kayak de descente et mon père tenait un magasin de kayak à Lyon. J’ai toujours gravité autour de ce monde. »

« Mes parents ne m’ont jamais poussé à faire du kayak. J’ai d’abord touché à tout : foot, judo, tennis, break dance, surf, planche à voile, tennis de table, wakeboard. »

« Un jour, mon père a organisé une démo de kayak. J’ai mis mes fesses dans le bateau et je m’y suis senti à ma place. »

« J'ai toujours aimé les sports d’eau et la glisse. Dans le kayak, tout cela est mélangé à de l’adrénaline : un cocktail parfait pour moi. »

« Enfant, j’étais très timide. Je n’ai jamais eu de mal à répondre, mais c’est plus compliqué pour moi d’aller vers les gens. Le sport m’a donné une forme d’expression. Je faisais passer beaucoup de choses par la pratique sportive. Je parlais peu, mais s’il fallait faire une course ou autre, j’étais toujours partant et ça m’aidait à être plus sociable »

« J’ai commencé le kayak à l’âge de 9 ans et j’ai rapidement pris goût à la compétition. Le challenge m’a toujours poussé à me dépasser. »

« J’ai des objectifs assez clairs pour le futur : je veux faire des descentes que personne n’a faites en kayak extrême. Je veux aussi refaire une chute de plus de 35 mètres. »

« Mon premier titre de champion du monde, en 2017 chez les juniors, est le plus beau de ma carrière. »

« Quand on fait des gros sauts, il faut bien se préparer mentalement, pour que le saut devienne un automatisme et laisser le moins de place possible à l’imprévu. »

« La dimension humaine est très importante dans le kayak. On se connaît tous, on est potes. On voyage, on partage, on découvre des spots, on vit des aventures uniques. »

« Dans mon sport, ce que je préfère, c’est l’aventure. J’adore aller au fin fond du monde, trouver un spot qui n’a encore jamais été navigué et le découvrir pour la première fois. »

« J’adore mon sport, il me passionne. Aller à l’entrainement, naviguer quand il fait chaud ou froid, ce n’est vraiment pas une corvée pour moi. J’aime vraiment ce que je fais. »

« Je suis casse-cou, mais jamais je ne mettrais ma vie en danger pour prouver quelque chose à quelqu’un. »

« On ne se lance jamais dans une rivière sans un minimum de préparation. On étudie la rivière, les rapides, on marche autour, on descend de son bateau, etc. C’est la clé de la réussite. »

« Pratiquer le kayak freestyle me permet de progresser en kayak extrême. Cela me rend plus agile, je me mets moins dans des situations d’inconfort. Je suis plus confiant et les risques sont donc plus minimes. »

« J’ai toujours peur. Sans la peur, tu prends des risques inconsidérés. C’est une sensation normale. Il faut juste savoir la dompter pour ne pas se laisser submerger. »

PHOTOS : © JEAN-PAUL LOYER

Article paru dans Sporteen N°27 (Avril - Mai 2025)