

Tu as forcément déjà joué au frisbee sur la plage ou dans ton jardin : ce disque volant a été inventé dans les années 1940 à l'université de Yale, aux États-Unis. Frederick Morrison a eu l'idée de fabriquer le premier disque en s'inspirant des moules à tartes en aluminium de la Frisbie Pie Company, que les gens s'amusaient à lancer et rattraper au vol (après avoir mangé la tarte, bien sûr !). En 1960, les étudiants de l'université du New Jersey ont posé les règles d'un nouveau sport collectif, avec le frisbee pour vedette : l'ultimate. L'idée s'est répandue à travers le monde et le premier club français a vu le jour en 1980. On compte aujourd'hui plus de 5 500 pratiquants en France.
L'ultimate peut se jouer en salle, sur la plage ou, le plus souvent, sur un terrain de foot ou de rugby. Dans ce cas-là, deux équipes de 7 joueurs s'opposent. Le but du jeu est de rattraper le frisbee dans l'enbut adverse. Les joueurs de l'équipe attaquante progressent en se faisant des passes. Celui qui détient le frisbee peut simplement pivoter sur un pied tandis que ses partenaires essaient de se démarquer. L'équipe qui défend, elle, cherche à gêner les passes et intercepter le frisbee pour attaquer à son tour. Il faut souvent plonger pour attraper le disque en plein vol : s'il tombe, il change de main !
À l'ultimate, il n'y a pas d'arbitre. Les joueurs signalent eux-mêmes les fautes et discutent calmement quand ils ne sont pas d'accord. « Cet état d'esprit bienveillant, l'importance du dialogue, c'est quelque chose de très important dans notre sport », insiste Cédric Testard, coach de l'équipe de France mixte et responsable du pôle Espoirs. S'il n'y a pas de contact physique, l'ultimate reste un sport complet : « Les gestes en coup droit, revers et upside (passe par-dessus la tête) s'apprennent assez rapidement. Après, il faut de l'explosivité, être capable de faire des courses longues pendant longtemps et bien voir les espaces. » C'est surtout un sport fun, où on se régale des trajectoires du disque et des plongeons des joueurs !
Aux États-Unis, l'ultimate est le quatrième sport universitaire et certains joueurs sont professionnels. Il est pratiqué dans près de 90 pays.

Avec mon père qui pratiquait lui-même. D'abord dans le jardin puis en club dès l'âge de 12 ans, au Mer Ultimate Disc dans le Loir-et-Cher et ensuite à Blois, où je joue toujours en Nationale.
L'ambiance familiale, le fait de pouvoir jouer avec des gens de tous âges. C'est un sport très convivial avec un esprit fair-play. J'y ai rencontré la plupart de mes amis, aussi bien parmi mes coéquipiers que mes adversaires. D'ailleurs dans beaucoup de tournois, on peut arriver seul et intégrer une équipe. Il y a une vraie dimension sociale dans l'ultimate.
En plus de la technique pour lancer le disque, il faut une bonne condition physique, des appuis rapides et une bonne extension. Le plus dur c'est de rester lucide pendant l'effort, de faire les bons choix et les bons gestes malgré la fatigue.
Je suis sélectionné dans les équipes de France depuis l'âge de 14 ans. L'an dernier je suis passé chez les seniors mais le championnat du monde a été annulé. Je suis une formation d'éducateur sportif et j'ai été embauché par mon comité départemental pour former les jeunes joueurs. À la fin de ma formation, je voudrais aller aux États-Unis et au Canada pour apprendre encore plus au contact des professionnels !
Pour suivre l'actu de l'ultimate : www.ff-flyingdisc.fr
PHOTOS : ©FFFLYINGDISC – ALAMY IMAGES
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